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New York, 17 juillet 2025 – Représentant la République dominicaine, Martín Francos, Vice-ministre de la Planification et de l’Investissement public, a prononcé une déclaration conjointe lors de la 7e réunion du Forum politique de haut niveau des Nations Unies sur le développement durable (HLPF), au nom de 13 États membres et d’un Membre associé de l’Association des États de la Caraïbe (AEC). La déclaration a été présentée au nom d’Antigua-et-Barbuda, de la Barbade, du Belize, de la Colombie, du Costa Rica, de Cuba, du Guatemala, du Honduras, du Mexique, du Panama, de Sainte-Lucie, de Saint-Christophe-et-Niévès et de la République dominicaine, ainsi que de la Guadeloupe, Membre associé.

Dans sa déclaration, le Vice-ministre a souligné que le phénomène des sargasses, autrefois naturel et cyclique, s’est transformé en une crise régionale aggravée par le changement climatique, la pollution par les nutriments et les perturbations des courants océaniques. Cette crise menace les écosystèmes marins, met en danger la santé publique et perturbe des secteurs économiques essentiels comme le tourisme et la pêche, affectant directement les moyens de subsistance de milliers de familles à travers le Grand Caraïbe.

Les 14 pays et territoires ont appelé collectivement à une action urgente et coordonnée, aux niveaux régional et international, pour faire face à cette problématique transfrontalière. Les priorités essentielles incluent le renforcement de la recherche scientifique, l'amélioration des capacités de surveillance et de gestion, le partage des technologies et la mise en place de mécanismes financiers inclusifs afin de soutenir les pays touchés dans la mise en œuvre de réponses durables.

Le Vice-ministre Francos a également souligné le potentiel des sargasses comme ressource pour la production de biocarburants, d'engrais, de bioplastiques et d'autres produits innovants, appelant la communauté internationale à considérer cette crise à la fois comme un défi et une opportunité d'innovation durable.

La déclaration s'est conclue par un appel à accorder une plus grande visibilité et priorité à la crise des sargasses au sein du système multilatéral, en insistant sur son impact environnemental, social et économique sur le développement durable.